L'historique des écoles privées de SANTES

A la suite, vous découvrirez l'historique de l'école NOTRE DAME et l'histoire de SAINTE THERESE.

 

L'historique de l'école NOTRE DAME:

Ce n'est qu'en 1986 que l'école prend sa configuration actuelle. L'école Notre-Dame du Perpétuel Secours vient de la fusion de l'école St Joseph et Notre-Dame.

L'histoire de "Saint Joseph"

En 1853 , Monsieur Félix Bernard, alors Maire de Santes, fit don du terrain et fit construire un joli bâtiment, regroupant, à l'étage, la mairie et au rez-de-chaussée, l'école communale de garçons dirigée par les frères Maristes.Une statue de Saint Joseph fut installée dans une niche au-dessus de la porte principale.
En 1882-1883 après les lois de Jules Ferry, l'école se transforma en école publique.
L'école des Frères se transporta alors dans la seconde cour, dans les salles de gymnastique et de musique où se touve aussi la maison d'habitation. Ils emportèrent la statue. Les religieux institueurs enseignaient alors à une centaine de garçons de 6 à 14 ans
Malheureusement, à la guerre de 1914, la mairie et l'école publique ont été détruites par l'explosion d'un formidable blockaus construit à l'intérieur du bâtiment.
En 1928, la souscription des fêtes jubilaires permet la pose d'une plaque commémorative sur le mur extérieur de l'école Saint Joseph à la mémoire des 96 anciens élèves morts pour la France.
En Septembre 1953, toute la commune de Santes fêtait, avec faste, le centenaire de l'Ecole Saint Joseph et rendait hommage aux frères Maristes pour 100 ans de dévouement à la jeunesse Santoise. Le Cardinal Liénart avait honoré Santes en venant présider ces fêtes. Après la messe, la foule se rendit à l'école pour la pose d'une plaque commémorative en l'honneur des frères Maristes. A cette occasion, la famille Bernard qui, depuis Félix, n'a pas cessé d'aider généreusement l'école, fut particulièrement remerciée. La journée se termina par un vin d'honneur et un banquet.
En 1972, Madame Carnel fut chargée de la direction de l'école Saint Joseph suite au départ des frères Maristes.
En 1983, l'école fêta ses 130 ans.

L'histoire de "Notre-Dame"

Les bâtiments de l'école Communale étaient antérieurs au 18ème Siècle. Des religieuses y enseignaient.
A la révolution, les curés et le chapelain du château seigneurial signèrent la constitution Civile du Clergé.
En 1801, les "renégats" furent empressés à signer les accords du concordat. L'église fut rendue au culte et l'école à l'enseignement catholique, à la grande joie de la plupart des Santois.
En 1838, l'école fut tenue par les dames de la Sainte Union.
En 1846, les Filles de la Sagesse prirent la direction. L'école comptait 80 filles et 120 enfants en maternelle.
En 1853, une souscription et l'aide de Monsieur Felix Bernard permirent la construction de deux vastes salles.
En 1882, après les lois de Jules Ferry, des institutrices du public s'installèrent dans l'école municipale. Les Filles de la Sagesse déménagèrent pour le château de la Blancarderie, dans quatre vastes salles et dépendances. Elles emmenèrent la vierge pour la mettre sur un socle au milieu de la cour.
En 1885, la paroisse, avec l'aide de la famille Bernard, fit construire deux vastes classes.
En 1906, lors de la séparation de l'église et de l'état, les Filles de la Sagesse ne voulurent pas quitter l'habit religieux. Elles gardèrent l'asile et les classes enfantines. La paroisse fit appel à des religieuses de la province de Rouen qui arrivèrent en sécularisées.
En 1914, les bâtiments de la Blancarderie furent détruits, et les classes furent sérieusements endommagées. Les élèves trouvèrent refuge dans le vieux presbytère. Pendant la guerre, les religieuses de la Sagesse avaient caché la petite cloche de l'église, celle des "pauvrieux". La paix revenue, elle fut placée près de la porte d'entrée et encore aujourd'hui, elle sonne les entrées et sorties pour les classes et les récréations.
En 1923, une troisième classe et une salle du patronage, pour les filles, furent édifiées ainsi qu'une maison d'habitation pour les religieuses, leur ancien et vétuste logis devenant le misérable local de la classe enfantine. Les Filles de la Sagesse habitèrent l'ancienne maison vicariale (rue Clémenceau) où elles tenaient: dispensaire, asile pour les bambins et patronage pour les jeunes filles.
En 1932, ce fut le départ des soeurs de la Sagesse. Après 114 ans de présence à Santes, elles furent rappelées par leur maison-mère et remplacées par les soeurs de Sainte Thérèse d'Avesnes.
En 1958, les religieuses d'Avesnes s'en vont au grand désespoir de la population santoise. Ce fut Mlle Tobée qui se charga de la direction de l'école Notre-Dame.
En 1960, des contrats simples ou d'association furent signés avec l'Education Nationale. De ce fait, les cours furent goudronnées et la statue fut enlevée et placée contre le mur.
En 1965, le nombre d'élèves allant en augmentant, pendant les grandes vacances, les parents d'élèves commencèrent à démolir les vieux bâtiments qui avaient servi de classe enfantine, puis de cantine. Celle-ci fut transférée dans une classe où elle est encore actuellement. La buanderie de la maison fut transformée en cuisine. Puis ce fut la construction des deux classes enfantines dans le grand jardin derrière l'école. En deux mois, les classes étaient prêtes à recevoir les enfants. Elles ont été payées en grande partie par des prêts sans intérêt et des dons faits par les anciens élèves, les parents et les amis de l'école. Ensuite, le reste du jardin s'est transformé en terrain de sports pour les grands et terrain de jeux pour les petits.
En 1984, c'est au terme d'une carrière de 43 ans dont 30 ans à Santes que Mlle Tobée prit sa retraite.

A la rentrée de septembre 1986, Mme Carnel a pris la direction des 2 écoles. L'école St Joseph est devenue annexe de l'école Notre-Dame et accueille les petits de 2 à 6 ans. Les grands du primaire sont à Notre-Dame.

En 2005, Ce fut le départ en retraite de Mme Carnel. En septembre Mme Champenois a pris la direction de l'école Notre-Dame.

Suite au départ en retraite de Mme Champenois, Mme Mortreux est le Chef de l'Etablissement depuis 2012.

 

Qui était Sainte Thérèse ?


Il n’aura fallu que 24 ans à Thérèse Martin pour devenir "la plus grande sainte des temps modernes" (Pape Pie X). Elle franchit à l’âge de 15 ans de multiples obstacles pour entrer au Carmel où elle désire prouver son amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde.


Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisit de faire une confiance totale au Seigneur et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Lui. En 1896, elle découvre le sens profond de sa vocation : « Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’amour » et elle s’offre de plus en plus pour soutenir l’effort des missionnaires.

Pour cela, elle vit jusque dans les petites choses sa "voie de confiance et d’amour" qu’elle voudrait transmettre au monde. C’est ce qui se réalise, après sa mort, avec la publication de "Histoire d’une âme". Ce livre, où elle raconte sa vie, va conquérir le monde (traduction en plus de 60 langues) : « la petite voie » née de l’évangile est un chemin de sainteté proposé à chacun là où il en est.


Une étonnante célébrité
Thérèse est la plus connue des saintes françaises à l’étranger, alors que presque personne n’avait assisté à ses funérailles. Morte à 24 ans le 30 septembre 1897 au carmel de Lisieux, elle y était entrée le 9 avril 1888 à l’âge de 15 ans.

Elle a été canonisée en 1925 par le pape Pie XI et déclarée patronne secondaire de la France en 1944 - au moment de la bataille de Normandie - par le pape Pie XII.

Le 19 octobre1997, sur la place Saint-pierre de Rome, le pape Jean-Paul II l’a proclamée "Docteur de l’Église". Un titre réservé à ceux et à celles qui ont particulièrement bien compris et mis en valeur le message de l’Évangile. C’est la plus jeune des 33 "docteurs".

La basilique érigée en son honneur sur la colline qui surplombe la ville de Lisieux a été construite en un temps record grâce aux offrandes venues du monde entier. Commencée en 1929, elle était pour l’essentiel achevée en 1937.

La statue qui la représente portant un crucifix dans les mains et faisant tomber une pluie de roses sur la terre existe à plus de 300.000 exemplaires. On la trouve un peu partout dans le monde, jusque dans les plus petites églises de village ou de brousse.

Trois mois avant de mourir, Thérèse avait prévu qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre, à y faire tomber une "pluie de roses", comme elle avait dit un jour. Son pressentiment s’est réalisé. Très peu de temps après sa mort, des guérisons et des conversions en grand nombre ont été obtenues grâce à son intercession. C’est à cause de toutes ces faveurs que le peuple chrétien s’est mis à la prier de plus en plus et à réclamer au Vatican sa canonisation.

Un an après sa mort, en 1898, on a publié l’Histoire d’une âme, un ouvrage de 475 pages contenant des extraits de ses lettres, des poésies et des pièces de théâtre qu’elle avait composées, mais surtout le récit de sa vie. La supérieure de la communauté - qui était l’une de ses propres sœurs - lui avait en effet demandé en 1895 de raconter ses souvenirs d’enfance. Ce qu’elle fit. La petite carmélite de 22 ans ne s’imaginait évidemment pas que ces pages allaient être traduites quelques années plus tard dans plus de cinquante langues et permettre à des millions de lecteurs de mieux comprendre le message de l’Evangile.

Le témoignage de sa vie
Thérèse a beaucoup souffert au cours de sa brève existence. A l’âge de quatre ans et demi, elle perd sa mère ; quatre ans plus tard, Pauline, sa "seconde maman" part au Carmel et Thérèse en tombe malade. Guérie à l’âge de dix ans par le sourire de la Vierge Marie, elle n’est libérée qu’à l’âge de quatorze ans de ses pleurnicheries interminables d’enfant trop sensible.

Moins d’un an après son entrée au Carmel, elle voit son père enfermé dans un hôpital psychiatrique - un "asile de fous", disait-on à l’époque : l’artériosclérose lui a fait perdre la tête.

Elle souffre beaucoup de l’humidité glaciale de certains hivers normands : il n’existait alors aucun chauffage dans les chambres de monastère. Elle est atteinte par la tuberculose et mourra à la suite d’une agonie particulièrement terrible.

De l’avis de tous les témoins, Thérèse conserva néanmoins un merveilleux sourire au milieu de toutes ces épreuves. Un sourire qu’aucune photographie ne nous a conservé puisque les instantanés n’existaient pas à la fin du siècle dernier : pour qu’un cliché ne soit pas raté, il fallait contracter son visage et rester immobile devant l’objectif pendant sept secondes.

Les raisons de cette joie ? Thérèse avait reçu la grâce de comprendre de façon lumineuse à quel point elle était une "enfant chérie" de Dieu.

En relisant l’histoire de sa vie, Thérèse se plaît à repérer toutes les délicatesses du Seigneur à son égard. "Tout est grâce", aimait-elle redire. Si je n’ai pas commis beaucoup de péchés durant ma jeunesse, pense-t-elle, c’est que j’en ai été spécialement préservée par la Miséricorde du Seigneur : je suis si "faible’ que Jésus s’est arrangé pour que je ne sois pas trop tentée ! Si le visage de papa a été défiguré par sa maladie, c’est sans doute pour que je comprenne davantage tout l’amour avec lequel Jésus a supporté les crachats qu’on a lancés sur sa "Sainte Face" durant sa Passion. Si Jésus a permis que je sois terriblement tentée de douter de l’existence du Ciel à partir du moment où la tuberculose a commencé à ravager mon organisme, c’est pour que je puisse communier davantage au drame de tous les incroyants et offrir pour eux l’épreuve de cette "nuit" spirituelle.
 

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